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Un peu d’histoire…

Le 4 décembre 1877, le premier enregistrement sonore voit le jour et un collaborateur d’Edison enregistre la phrase « Comment trouves-tu cela ? », aujourd’hui entrée dans l’histoire.

À l’origine, le disque plat n’existe donc pas et la restitution du son est loin d’être optimale ! La durée d’enregistrement ne dépasse pas deux minutes, sans compter que les cylindres se cassent facilement, qu’ils sont encombrants et qu’avec le poids du stylet (l’ancêtre du saphir en quelque sorte) ils s’abîment au bout de quelques écoutes… De plus, les cylindres sont de diamètre, de longueur et de vitesse de rotation différentes. Une diversité des supports qui rebute les consommateurs…

Du rouleau au 78 tours

Il faudra attendre le début du XXe siècle pour que le disque plat, tel que nous le connaissons aujourd’hui, s’impose face au cylindre. 

En 1851, Emile Berliner cherche à améliorer le rendu du son et en vient à la conclusion que le cylindre doit être remplacé par un disque plat qui, nécessitant un stylet moins lourd, permettra de diminuer les craquements et autres bruits parasites, et surtout de moins abîmer le disque. Les premiers disques ainsi fabriqués sont en verre, ils deviendront vite en zinc et en ébonite enduits de cire. 

C’est donc un pas de géant pour la reproduction sonore ! Si les disques à leurs débuts ont des vitesses de rotation très aléatoires (de 80 à 140 tours/minute), le format à 78 tours/minute va rapidement s’imposer. Il sera pendant la première moitié du XXe siècle le principal vecteur de diffusion de musique enregistrée avant de se faire piquer la vedette par le disque microsillon, encore appelé couramment disque vinyle.

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Des vinyles de toutes les tailles et de toutes les couleurs

Si le vinyle est noir, c’est à la base pour mieux discerner les sillons et les plages et donc poser le saphir au bon endroit. Mais bien sûr, très tôt certains petits malins se sont mis en tête de changer la couleur du vinyle. Si le procédé n’est pas neuf et existe depuis la gloire du 78 t et les années 1920, la substance — la cire — utilisée pour le 78 t faisait que la couleur n’était pas uniforme, mais ressemblait plutôt à un mouchetage. Ce n’est qu’avec les années 70, et l’explosion de la pop culture, que le disque de couleur (rouge, bleu, jaune, vert, le spectre de l’arc-en-ciel est couvert) prend son envol, même s’il est plutôt réservé à des éditions limitées, l’ajout de colorant nuisant aux qualités sonores du disque selon les esthètes. À partir des années 1930 débarquent sur le marché des disques de formes différentes appelés « shaped discs ». Les premiers sont d’origine française, de forme carrée, et de petite taille car ils sont surtout utilisés comme supports promotionnels. Mais la Seconde Guerre mondiale va freiner cet engouement, et le disque « en forme de » de devoir attendre les années 60 pour une connaître une seconde vie. On voit alors fleurir, souvent pour des opérations publicitaires, des disques de formats originaux et de tailles différentes, en forme de carrés, de rectangles, de triangles, d’étoiles, de signes cabalistiques et même la silhouette d’une pin-up…

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